Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer

Appel à participation

FRICHES ET TERRAINS VAGUES

Crédit photo: Julien Bourbeau

La Traversée – atelier de géopoétique vous invite à flâner du côté des friches et terrains vagues. Friches industrielles, friches ferroviaires, friches arbustives, herbacées ou arborescentes, terrains vagues ou abandonnés, terrains dont l’affectation et l’utilisation demeurent imprécises, incertaines. Pourtant aucun de ces espaces désaffectés n’est réellement vacant ou inoccupé : pensons à la biodiversité, la faune ou même la marge qui y trouve refuge et espace de création.

« Aussi appelés des interstices, des terrains vagues, des friches, les “vides urbains” connaissent un regain d’intérêt dans les villes occidentales depuis les années 1980. Après avoir été considérées comme le symptôme de la crise économique et de la mondialisation qui a décimé les villes industrielles à partir de 1960, les friches urbaines apparaissent comme des espaces-ressources aux représentations divergentes. Refuge d’une diversité qui peine à se développer ailleurs, ces espaces sont néanmoins considérés comme des lieux de désordre et d’informel, propices au repli pour des populations marginalisées, comme des lieux de jeux, de convivialité, de trafic et d’économies informelles. En suivant la définition proposée par Gilles Clément à propos du tiers paysage, ces espaces sont des fragments du jardin planétaire : “des espaces indécis, dépourvus de fonctions, sur lesquels il est difficile de porter un nom”[1]. Une importante diversité des espaces et des formes se cache pourtant sous le terme de vide urbain[2]. »

Cécile Mattoug, « Ce que raconte le vide urbain. Ancrages, migrations et hybridations dans les jardins des friches urbaines », à paraître dans le collectif La mobilité des plantes à travers le récit, dirigé par Stéphanie Posthumus et Rachel Bouvet.

* * *

Entre le 15 juin et le 15 novembre 2022, La Traversée publiera sur son blogue vos notes de terrain (textes, photos, dessins, croquis, captation sonore, vidéo, etc.) témoignant de flâneries dans les friches et terrains vagues.

Vous pouvez nous envoyer vos contributions à l’adresse suivante : retourdeflanerie@gmail.com

Il n’est pas obligatoire d’être membre de La Traversée pour alimenter la réflexion et partager vos œuvres avec le public. Il va de soi que vous conservez vos droits d’auteur et d’autrice sur vos productions.

Vous pouvez consulter en tout temps les contributions des anciennes flâneries, intitulées Retour du flâneur, à l’adresse suivante : https://latraverseegeopoetique.com/retour-de-flanerie/

* * *

Autres références :

Élise Lepage et Isabelle Miron, dir., Imaginaire du terrain vague, éd. Le Sabord, 2019.

Gilles Clément, Le jardin en mouvement : de la vallée au jardin planétaire, Paris, Sens & Tonka, 2001

Clément, Gilles, Manifeste du Tiers Paysage, Paris : Sens Et Tonka, 2014.

Mattoug, Cécile, « La friche urbaine, terre d’exploration du désordre et de l’informel ? Contribution d’une approche ethno-géographique des friches urbaines à une poétique de l’urbanisme », Textes et contextes [En ligne], 16-2 | 2021, https://preo.u-bourgogne.fr/textesetcontextes/index.php?id=3296


[1] Clément, Gilles, Manifeste du Tiers Paysage, Paris : Sens Et Tonka, 2014, p.18.

[2] Mattoug, Cécile, « La friche urbaine, terre d’exploration du désordre et de l’informel ? Contribution d’une approche ethno-géographique des friches urbaines à une poétique de l’urbanisme », Textes et contextes [En ligne], 16-2 | 2021, https://preo.u-bourgogne.fr/textesetcontextes/index.php?id=3296

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑